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L’homme se dépouille mais de quelles cendres renaîtrait-il
Sans le souffle de Ta Parole ?
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et connais-tu l’épaisseur de la mer
Ce nom que je donne à ma solitude ?
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Nous fûmes deux pour une seule vérité
Nous fûmes de ceux de la vérité d’un seul.
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Et de ce linceul ta face pour qui le monde brûle.
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Dans le sang des arbres la terre reste d’une volcanique vigueur
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Et nous attendons l’heure grave
Où toute fécondité du cœur reste possible
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Sublime abîme
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Je reste fendu par les demi-mesures de l’âme
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Ma route vient de l’anfractuosité qui nous peuple du sable de la
solitude
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Je suis le vent, l’odeur, le trèfle, la bigarrure du monde
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Et tu relisses l’angoisse au cœur des forges
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Et je me livre à la tétanie de la nuit.
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Dans le bazar constellaire tu nidifiais l’étoile de l’homme.
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Ce désir d’aimer plus léger
Que la nécessité d’aimer.
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Tu perces la mer comme tu mesures les étoiles
Et nous rêvions des rivages au sein lisse du ressac des vagues.
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Personne n’est jamais revenu de l’insondable défi.
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Tu déposas la chair dans la chaleur de la paille
Du souffle de l’âne et de l’adoration
de l’Innocence
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tu déposas la chair en un lieu du Crâne
sous la rocaille et le fer
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et nous naquîmes de la plus profonde faille
je porte la croix petite, du fer de l’anguleuse passion
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je porte la soif à chaque joug de la lumière injuste.
Le temps se fige dans notre hasard de sable
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Je te sais être une abyssale flèche d’or
Dans la sphère déployée de la RésurrectioN
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