musique, nuremberg, peinture

DIALOGUES DES VISIONS DE L’AME

 

 

 

 L’homme se dépouille mais de quelles cendres renaîtrait-il 
Sans le souffle de Ta Parole ?

 

 

 

 et connais-tu l’épaisseur de la mer
Ce nom que je donne à ma solitude ?

 

 

 

 Nous fûmes deux pour une seule vérité
Nous fûmes de ceux de la vérité d’un seul.

 

 

 

 Et de ce linceul ta face pour qui le monde brûle.

 

 

 

 Dans le sang des arbres la terre reste d’une volcanique vigueur

 

 

 

 Et nous attendons l’heure grave
Où toute fécondité du cœur reste possible

 

 

 

 Sublime abîme

 

 

 

 Je reste fendu par les demi-mesures de l’âme

 

 

 

 Ma route vient de l’anfractuosité qui nous peuple du sable de la solitude

 

 

 

 Je suis le vent, l’odeur, le trèfle, la bigarrure du monde

 

 

 

 Et tu relisses l’angoisse au cœur des forges

 

 

 

 Et je me livre à la tétanie de la nuit.

 

 

 

 Dans le bazar constellaire tu nidifiais l’étoile de l’homme.

 

 

 

 Ce désir d’aimer plus léger
Que la nécessité d’aimer.

 

 

 

 Tu perces la mer comme tu mesures les étoiles
Et nous rêvions des rivages au sein lisse du ressac des vagues.

 

 

 

 Personne n’est jamais revenu de l’insondable défi.

 

 

 

 Tu déposas la chair dans la chaleur de la paille
Du souffle de l’âne et de l’adoration
de l’Innocence

 

 

 

 tu déposas la chair en un lieu du Crâne
sous la rocaille et le fer

 

 

 

 et nous naquîmes de la plus profonde faille
je porte la croix petite,  du fer de l’anguleuse passion

 

 

 

 je porte la soif à chaque joug de la lumière injuste.
Le temps se fige dans notre hasard de sable

 

 

 

 Je te sais être une abyssale flèche d’or
Dans la sphère déployée de la RésurrectioN