peinture, garibaldi

Peinture, Plexi Garibaldi


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Angela Boni et le 33e Boni 33 e:
éclosion d’une peinture.
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je te sculpte dans la lumière’ Place Garibaldi, Nice, le peintre pose, derrière son œuvre appuyée sur la chaise d’un bistro local. Louis peint électroniquement. L’ordinateur remplace les pinceaux, la toile, l’essence de térébenthine, les ateliers en désordre, les odeurs, les tâches, …


La muse est devenue souris.
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Jusque là enfermée dans l’ordinateur, cette peinture est passée de la vie électronique, quasi virtuelle, à l’existence presque charnelle, palpable.
On ne peut toujours pas parler de toile, puisque la réalisation s’est faite en plexi
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je garde la foudre en mon âme Jamais je n’aurai pensé qu’on pouvait avoir une reproduction aussi fidèle aussi grande. L’écran de l’ordinateur était, jusqu’à présent, le format naturel!
Une galerie à Garibaldi pour exposer les peintures de Louis.
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Séparation. Louis aurait aimé garder la peinture plus longtemps? L’œuvre, pour ainsi dire créée une deuxième fois, partira aussitôt au loin. Tous les créateurs doivent ressentir ce même déchirement?
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avec des couteaux d’électron Miracle de l’informatique: les peintures électroniques s’éditent à la taille désirée! La peinture renait. La réalisation sur plexi n’est pas supérieur à l’affichage sur écran, mais elle devient objet. Le plexi restitue la luminosité du rétro éclairage. Cette peinture qui apparaissait, aussi légère et rapide que les électrons, devient lourde, épaisse, solide et fragile.
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des scalpels de verre Je me familiarise avec l’objet, son poids, son épaisseur, ses angles et ses courbes, son dos, sa taille, sa surface. Je me remémore son aspect sur le site, je me questionne sur sa solidité. Va-t-il durer? Comment vais-je l’accrocher aux cimaises de mon appartement.
Des bêtises qui me permettent de prendre doucement conscience de ce qui m’arrive.
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Moment de partage avec l\’inspiratrice. Elle connait sa responsabilité.
Noir et blanc pour Boni, pour mettre en valeur la peinture.

La lumière éclaire le plexi. Il serait parfait en vitrail, encore plus grand!
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je te plexifie je te vitrifie
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Beau soleil en ce mois de mai. Peintre et inspiratrice posent une dernière fois devant la 33 e. Certains se demanderont pourquoi ce titre? Louis a la réponse; La complexité de sa comptabilité me dépasse; il s’y reconnait et c’est suffisant.

C’est l’heure de l’apéritif, les glaçons fondent, le pastis réchauffe doucement sur la table.
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pour te mettre dans le verre et le cristal de notre fragilité
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je t’éternise dans chacun des miroirs et des illusions Encore des sourires. La place commence à se couvrir des étals de la braderie hebdomadaire. Nous ne sommes pas intéressés, une autre fois peut-être.
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lorsque mes yeux ne s’endorment plus jamais de nous
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Ganesh et le 33e de Garibaldi à Ville d’Avay La peinture repart avec moi, à Paris, par avion. Mais d’abord en vélo depuis Garibaldi jusqu’à Joseph Garnier, en glissant entre les voitures, le long de la ligne de tramway, la peinture en bout de bras. Mais j’ai beaucoup de bras, assez pour conduire un vélo et tenir une peinture.
La peinture est maintenant accrochée, dans mon salon. Il y a moins de soleil qu’à Nice, mais les angles pointent et les couleurs vibrent.
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